Pur Deux-Sévrien, l’adjudant-chef Mimault a bâti sa carrière sous notre département. Ce sapeur-pompier aura touché à plusieurs aspects dans la profession, en commençant par l’opérationnel, sa passion et en terminant sa carrière ou sein du GTLI.
Votre parcours professionnel ?
Je suis originaire de la Chapelle-Saint-Laurent. Le 1er juillet 1985, à l’âge de 21 ans, je deviens pompier volontaire à Bressuire. L’année précédente en 1984 j’ai obtenu mon examen pour devenir professionnel. Je prends mes fonctions de sapeur-pompier professionnel au centre de secours de Melle le 1er avril 1986.
J’y resterai un peu plus de 2 ans et y nouerais de bonne relation. Le 1er juin 1988, je quitte la caserne de Melle pour celle de Niort qui est la plus animée du département. Je garde de beaux souvenirs intenses de cette expérience qui durera 19 ans.
Le 1er juin 2007, je prends mon poste de chef de garde à Parthenay pour devenir adjudant. J’y suis resté 6 ans. Ce fut également une bonne expérience avec de beaux souvenirs.
Suite à des soucis de santé en 2013, c’est un moment de transition pour moi avec de la difficulté, je ne pouvais donc plus être opérationnel. Puis de 2014 à 2018, j’intègre le groupement territorial Sud pour assurer les navettes et contrôles techniques. (Passage aux mines, etc …). De part mes mouvements dans le département, il n’y a pas une caserne où je ne connais pas quelqu’un.
Depuis 2018, je suis affecté au magasin Habillement et j’assure aussi le contrôle des casques dans les casernes du département.
En complément de ces expériences, je fus aussi opérateur sportif et plongeur en 1989. On peut aussi y ajouter moniteur de secourisme et formateur COD 4 …
Avez-vous remarqué des évolutions dans votre métier ?
J’ai débuté ma carrière dans les années 1980, c’était moins stricte qu’aujourd’hui. Par exemple la contamination par les fumées, ça a pris une ampleur ces dernières années avec toute la logistique qui va avec. Beaucoup de changement pour les anciens comme moi …
Des anecdotes et des évènements marquants ?
Il y en a tellement…
Je me rappelle au début de ma carrière, mon stage d’instruction à Thouars, en 1987, j’avais passé 2 mois à dormir dans une chambre de 9 mètres carrés à 3 et sans fenêtre, ni ouverture… imaginez l’ambiance !
J’ai également en souvenir l’ambiance de Niort, à l’ancienne caserne Rue Baujet. Les après intervention à débriefer, à parler sur les marches du standard. Il y régnait une franche camaraderie les soirs d’été, il n’était pas rare de voir des seaux d’eau voler dans tous les sens. Un petit clin d’œil à l’équipe C de l’époque, ils se reconnaitront.
J’ai aussi été disponible pour le sport pendant de nombreuses années et les anciens se souviendront que la traceuse et le pistolet n’avaient pas de secret pour moi. (PSSP et CAP départementale)
Quels sont vos projets de retraite ?
Je vais avant tout prendre le temps pour tout. Profiter de la famille et il y a quelques travaux qui m’attendent à la maison. Je vais aussi reprendre la pêche avec d’anciens collègues pour garder les contacts. Enfin le sport qui reste ma grande passion, je vais me contenter de reprendre le vélo mais j’ai également l’intention d’aller voir le plus de manifestation sportive possible. (Le tour de France, coupe du monde de rugby, JO de Paris, etc…)
Un dernier mot ?
Ça y est, j’arrive au bout du chemin, ce métier m’a permis de faire de belles rencontres partout où je suis passé. Que ce soit en caserne, en formation, en stage, au sport et ici à la direction. Je n’oublierai jamais les bonnes relations et les bons moments passés au sein du SDIS.