Départ du Lieutenant 2 ème classe Pascal Barlier – Interview

21 / 06 / 2023

Il est l’heure pour le lieutenant BARLIER de partir à la retraite après 33 années en tant que sapeur-pompier professionnel en Deux-Sèvres. Aujourd’hui, il nous livre ses souvenirs de carrière et retrace avec nous ses années passées dans le monde pompier.

 

 

Votre parcours professionnel ?

Je travaillais sur Nancy comme mécanicien automobile, en parallèle je préparais le concours de SPP non officier pour intégrer le SDIS 79 en juillet 1990. À l’époque le SDIS recrutait des mécaniciens dans ses effectifs en plus de l’activité opérationnelle.

J’ai donc intégré le CIS de Parthenay pendant 10 ans. En 2000 après la réussite au concours de sergent, j’ai été muté au centre de
secours de Thouars durant 3 ans. Je prends alors un galon d’adjudant à Parthenay jusqu’en 2014, suivi d’une réussite au concours de lieutenant 2 ème classe. Ma première affectation se trouve au CSP de Niort en tant qu’officier de garde.

 

Je termine par revenir en 2017 à Parthenay comme adjoint au chef de centre. Sur les deux dernières années j’ai été muté au GTN comme responsable RH et développement du volontariat auprès du commandant Wasselin.

 

 

Avez-vous remarqué des évolutions dans votre métier ?

Énormément au niveau du matériel, des engins, des formations, des interventions etc. C’est un métier où il faut s’adapter aux évolutions de la société et aux évolutions techniques en général. Ce qui est plus parlant c’est le parc automobile avec la formation secours routiers, aussi l’apparition de toutes les manœuvres dans les centres de secours avec les lots de sauvetage, l’incendie, les engins pompes etc. Dans les spécialités, il y a notamment la plongée qui a beaucoup évolué, ce n’était pas comme à l’époque où j’ai commencé.

 

 

Des anecdotes et des évènements marquants ?

Deux feux importants à Parthenay où j’étais présent. Notamment l’école Gutenberg où mes enfants étaient scolarisés qui avait brûlé sans faire de victime, mais de gros dégâts. L’incendie rue du Sépulcre, un feu avec des victimes qui reste dans les mémoires dû à son ampleur.

 

Je me rappelle aussi de deux interventions , je dis bien interventions , comme on en fait plus ! J’ ai effectué seul, en début de carrière, avec une échelle aérienne le désherbage d’une toiture d’église puis quelques temps plus tard le remontage d’une cloche sur un clocher extérieur toujours avec cette même échelle. Comme quoi les voix du seigneur sont impénétrables !!!

 

Une anecdote rigolote ?! Peut-être une petite sensibilité au mal de mer, pour quelqu’un qui conduit le bateau c’est un peu le comble !

 

 

Quels sont vos projets de retraite ?

J’ai la chance de pouvoir partir en bonne santé ! Mes journées sont occupées par du bricolage et du sport. J’aimerais voyager et surtout profiter de mes enfants et petits-enfants !

 

 

Un dernier mot ?

Une carrière professionnel passe très vite, il faut en profiter ! J’ai toujours eu du soutien sur mes projets professionnels, j’ai très bien vécu ma vie au sein du SDIS.

Je souhaite tous mes vœux de réussite à ceux qui ont des projets professionnels en ce moment même.

 

C’est aussi une chance d’avoir pu concilier mes activités passions comme le sport et la plongée avec mon travail au SDIS 79.

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