Lyllie Gachet, SPV à Parthenay – l’Interview

11 / 03 / 2023

Parcours singulier chez les sapeurs-pompiers, Lyllie nous partage son histoire rythmée par sa passion, mais semée de quelques cailloux qu’elle a su enlever par sa motivation. SPV, et auparavant JSP, elle est aussi impliquée dans la vie locale parthenaisienne, une vie associative qui n’a plus de secret pour elle.

 

Quelques mots pour te présenter ?

 

Lyllie Gachet, 24 ans, célibataire, avec une multitude d’origine (Bretagne, Picardie), mais c’est en Gâtine que j’ai grandi .
Je suis Sapeur-pompier volontaire au centre de secours de Parthenay depuis maintenant plus de 3 ans.
Passionnée par la vie, j’aime le sport (natation, course à pied, self défense…) et l’histoire (reconstitution historique, airsoft et soirée à thématique historique).

 

J’ai pu expérimenter la vie associative, dans laquelle je m’épanouis toujours. Je suis dans le bureau de l’amicale des sapeurs pompiers de Parthenay et bénévole dans plusieurs associations parthenaisiennes ( Diff’art, Qui Que Le Veuille).


D’où t’es venue la passion des pompiers ?

 

Dès mon plus jeune âge, mes parents m’ont raconté que mon 1er mot était Pimpom.

J’ai vraiment toujours été mordue de cet univers sans savoir pourquoi.


Que retiens tu de ton expérience en tant que JSP ?

 

Les JSP, une merveilleuse expérience ! Avec des rencontres inoubliables, Sébastien L’Hériteau, mon 1er Chef de section, ainsi que Ninon, Arthur, Johan, Axel et plein d’autres avec qui nous avons partagé des moments formidables.

 

Comme le RTN (rassemblement technique National), le 2 juillet 2016, qui avait lieu à Verdun ou notre section de JSP avait fini 3ème.


Parcours atypique, une annonce bouleversera le chemin qui t’était tout tracé, raconte nous.

 

Effectivement, après mes 4 années de JSP et l’épreuve du brevet des JSP passée, il ne me restait que la visite médicale à faire pour accéder au st graal. Mais malheureusement à l’issue de cette visite médicale, le docteur m’annonce que ma vue ne me permet pas de devenir SPV.

 

Mon rêve se brise, la porte se ferme…

 

Un jour, un ami qui était SPV sur Parthenay et est devenu sapeur-pompier professionnel dans les Yvelines maintenant, m’annonce que le SDIS 79 a changé sa politique de recrutement, et engage des sapeurs-pompiers en mission restreinte (Mission SUAP).
Donc je décide d’aller frapper à la porte du Capitaine Messager, pour lui expliquer mon cas. Il a su m’écouter et m’accompagner afin d’intégrer la section Volontaire de Parthenay.

 

Après une année de mission restreinte, je décide d’avoir recours à une chirurgie réfractive pour ma myopie, afin devenir SPV toutes missions et de réaliser mon rêve d’enfant ! Et me voilà maintenant SPV toutes missions, merci à mon chirurgien !!!


Quels sont aujourd’hui tes projets d’avenir ?

 

Mes projets d’avenir sont de passer le concours sapeur-pompier professionnel au grade de caporal, passer mon permis C et réussir la formation SAV.


Sinon, le Centre de secours de Parthenay au quotidien, c’est comment ?

 

Absolument génial, une bonne ambiance, une super équipe de sapeurs-pompiers professionnels et volontaires.
On ne s’ennuie pas à Parthenay !!


Il y a quelques jours avait lieu la journée internationale des droits des femmes, toi ton ressenti en tant que femme en caserne, il est comment ?

 

Il est important de souligner l’énorme progression et avancement dans notre société ainsi que dans le corps des sapeurs-pompiers.
Merci à ses Grandes femmes (Olympe de Gouge, Thérèse Pierre, Simone Veil, Françoise Mabille …) et d’autres encore de s’être battues et sacrifiées afin de bâtir des bases solides pour le présent et l’avenir. Il reste néanmoins encore beaucoup à construire afin d’améliorer la situation des droits des femmes dans le monde.

 

Chez les Sapeurs-Pompiers, il y a eu une énorme progression en quelques années, grâce à l’engagement de ses femmes et hommes, qui ont décidé de s’engager et de faire évoluer ce corps de métiers.


Un dernier mot ?

 

Un dernier paragraphe, pour remercier toutes les personnes qui m’ont accompagné par le passé, qui m’accompagnent dans le présent et m’accompagneront dans l’avenir. Merci !

 

Et surtout, il faut se dire que les portes ne se ferment jamais complètement et qu’il existe des solutions pour les ouvrir ou les « défoncer ».

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